Dans les pays les plus pauvres du monde, une crise financière existe à longueur de temps : une grande partie de la population est exclue de tout service financier. Pour mener à bien des activités génératrices de revenu et tenter de sortir de la pauvreté, les gens ont besoin de services financiers de proximité couvrant trois domaines essentiels. D’abord le crédit : crédit d’équipement pour lancer un commerce ou un atelier, crédit de fonds de roulement pour soutenir une campagne commerciale. Puis l’épargne qui permet aux plus pauvres de s’entraider et d’investir utilement pour la communauté. Enfin l’assurance qui permet aux personnes de bénéficier d’un minimum de prise en charge en cas de difficultés imprévues : assurance-vie, assurance agricole, etc.. Coupés de tout service financier de proximité, les pauvres sont condamnés à la pauvreté.
Ce numéro d’Approches Coopératives a été réalisé en coopération avec une organisation de solidarité internationale sans doute unique en France et même en Europe : la SIDI (Solidarité Internationale pour le Développement et l’Investissement) pour analyser des espaces de solidarité et de coopération encore souvent méconnus : l’épargne et la finance solidaires.etc.
Sommaire :
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Une urgence pour l’insertion économique des pauvres
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Solidarité internationale pour le Développement et l’Investissement
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S’y retrouver dans l’épargne solidaire
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Les enjeux du partenariat
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Cafeperu
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Finance communautaire au Guatemala
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Mécanos et vieilles bagnoles
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Laurence Kwark, secrétaire générale du GSEF